Marc Lacomare surfeur

de grosses vagues

Français.

Marc Lacomare est né à Toulouse en juillet 1990. Petit-fils de l’ancien président du Toulouse Football Club, Marcel Delsol, il aurait pu être footballeur ou rugbyman. Mais c’est vers le surf qu’il se tourne lorsque ses parents emménagent à Hossegor.

Il a 6 ans quand il monte sur sa première planche. Et son talent lui permet d’être vite remarqué. Champion de France chez les jeunes, il intègre l’équipe de France espoir avec laquelle il va s’imposer sur la scène continentale.
Il arrête l’école à 16 ans pour se consacrer pleinement à sa passion, pour débuter réellement une carrière dans le surf. Il signe auprès de certains majors de l’industrie du surf et embarque pour les plus beaux spots de la planète où il exprime son surf puissant, explosif, aérien.

Nom: Lacomare Marc
Surnom:
Date de naissance: Le 4 Juillet 1990
Lieu de résidence:
Statut: Professionnel
Sponsor principal: Oakley
Discipline favorite: Surfer de grosses vagues
Training: Surfing every day
Sport favori: Surf à la rame

Champion d’Europe pro en 2009, il est médaillé de bronze aux Mondiaux ASP junior en 2011. Il sillonne depuis la planète sur le circuit QS avec de sacrées perfs à son actif : vainqueur du QS 5* de Newquay (GB) en 2011, 3e en Chine en 2012, finaliste au Brésil en 2013, wild card méritante du Quik Pro France où tout le monde le voit battre Joel Parkinson sauf les 5 juges.
L’ascension est rapide. Au point de le voir jouer la qualification pour le CT à la fin de cette saison 2013. Il craque lors du final à Hawaii. Se blesse (cheville, genou) et peine à revenir à son meilleur niveau. Il signe tout de même une 9e place à Balito (AfSud, QS 10k) l’an dernier, juste avant ses deux quarts de finale en france à Lacanau (QS 3k) et Anglet (QS 1,5).

Il débute timidement sa saison en Australie en février (2x 49e place) avant de performer en mai au Japon (9e place). Il traverse les étapes européennes avec succès en prenant la 3e place à Lacanau et la 2e à Anglet. En fin de saison, il réalise une énorme perf en terminant 3e du QS 10.000 de Haleiwa à Hawaii. Au final, Lacomare se classe 23e et relance totalement sa carrière avec la perspective d’une qualification pour le CT dans le viseur de sa saison 2017. Il a participé aux Mondiaux 2016 (6-14 août) au Costa Rica avec l’équipe de France où il a pris la 31e place.

Très bien lancé sur la saison QS en 2017, il marque un peu le pas avant l’été mais se ressaisit en remportant le Lacanau Pro en plein mois d’août. Invité sur le Quik Pro France à la mi-octobre, il signe la seconde perf française de tous les temps en se disant en quart de finale de l’étape française du CT après avoir successivement éliminé Julian Wilson (Aus, N.3) et Jordy Smith (AfS, N.1).

Marc Lacomare n’en finit plus de surprendre à Hossegor. Le natif de Toulouse, qui connait bien ce spot de La Gravière, enchaîne les grosses performances. Après Julian Wilson, troisième mondial, Lacomare s’est imposé de justesse face à Jordy Smith.

Interview: La saison 2018 de Marc Lacomare

Comment te sens-tu ?

« Je me sens très forme. Ça change de ces deux ou trois dernières années que j’avais commencées en rééducation à cause d’une blessure. Là, ce n’est pas le cas et ça fait du bien. Du coup, j’ai l’impression d’avoir emmagasiné déjà pas mal de confiance.»

Tu as terminé la saison dernière au 68e rang QS. Peut mieux faire ?

« Oui, sans aucun doute. J’ai eu des séries très serrées sur les QS 10 000, sans parvenir à les gagner. J’ai plutôt compilé des résultats sur les plus petites épreuves. C’est bien, mais ça ne paye pas trop au classement. Cette année, je veux absolument être plus performant sur les 10 000. »

L’an passé, tu as brillé dans une grosse épreuve: le Quiksilver Pro France…

« On a bénéficié, dans l’ensemble, de bonnes vagues et surfer contre des gars du CT dans ces conditions m’a procuré beaucoup de plaisir. C’était à la maison, j’étais quand même un peu avantagé sur le plan de la connaissance du spot. J’étais content de ma performance, même si, du coup, j’aurais voulu ne pas m’arrêter, d’où une petite déception de perdre en quarts. Je pense encore que j’aurais pu faire mieux. Mais 5e du Quik Pro France, c’est déjà beau. »

Voir que tu peux rivaliser avec certains des meilleurs surfeurs de l’élite n’a-t-il pas décuplé ta volonté d’y accéder ?

« J’ai envie d’être sur le CT rapidement, mais le QS est tellement concurrentiel qu’il ne suffit pas de le décréter pour y arriver. Surtout, les vagues que l’on surfe sur le circuit qualificatif n’ont rien à voir avec celles du CT. Généralement, les vagues sur le QS sont plus compliquées à surfer, dans le sens où elles sont d’une qualité nettement plus aléatoire. Ce n’est jamais simple d’envoyer dans du 50 centimètres onshore… La clé est de savoir s’adapter. Mais surtout beaucoup s’entrainer. »

Quel français vois-tu se qualifier pour le CT la saison prochaine ?

« J’aimerais bien que Charly Martin se qualifie. C’est un bon pote, ça fait plusieurs années qu’il est présent, qu’il a des résultats, il surfe bien, ce serait mérité. On commence à être un bon groupe de Français, tout le monde surfe à haut niveau, ça crée une émulation entre nous. »