Quel matériel choisir pour le surf de grosses vagues ?

Pour introduction et par mesure de sécurité, cet article n’a pas pour but de vous inciter à vous lancer dans une carrière de surfeurs de gros mais plutôt d’aider les surfeurs qui se sont bien entraînés ces derniers mois à franchir le pas des premières sessions de grosses vagues. Le nombre de pratiquants augmentent, et les sessions sur les spots de gros sont de plus en plus courtisées par les surfeurs.  Alors voici ma shortlist de matos indispensable pour affronter une session de grosses vagues.

La sécurité est primordiale

Tout d’abord, il va de soi, qu’il est important de connaître ses limites et les dangers de l’océan. On ne se lance pas dans des grosses vagues sans un minimum d’entraînement. Cela peut passer par des entraînements piscines, une bonne hygiène de vie, et de l’exercice régulier afin d’être capable de revenir à la nage en cas de leash cassé. Les entraînements piscines en hiver sont conseillés pour préparer votre corps à cet effort, qui peut s’avérer intense. Il existe notamment des séances de piscine avec exercices de respiration, d’apnée, en gros apprendre à connaître les limites de sa capacité pulmonaire.

Quand on parle de sécurité, le premier réflexe est le gilet d’impact pour deux raisons: tout d’abord, comme son nom l’indique, le gilet d’impact va vous protéger de la puissance des vagues grâce à des pains de mousse répartis sur les partis sensibles du corps comme les côtes et la cage thoracique. Deuxième avantage du gilet d’impact, il va vous aider à remonter plus vite à la surface, et je vous assure de son utilité pour éviter de passer deux vagues sous l’eau. Il est préférable de porter le gilet d’impact sous la combinaison, histoire de ne pas le perdre sous l’impact ( si, si, c’est vrai ). Je vous conseille également un gilet d’impact pour le surf plutôt qu’une veste d’impact kitesurf, car elle possède moins de pains de mousse notamment à cause du harnais de kitesurf.

Un leash adapté

grosses vagues, évitez d’utiliser votre leash de tous les jours ou un vieux leash qui traîne dans votre garage. Perdre sa planche de surf dés le début d’une session n’est jamais agréable. Le minimum syndical est un leash d’une épaisseur de 9 mm d’épaisseur et 9 pieds de long. Assez long pour ne pas vous arracher la jambe à chaque impact mais suffisamment épais pour ne pas casser à la première mousse. Attention au retour de leash, notamment vers le visage. Il en existe sur le marché à des prix raisonnables. Certains n’hésitent pas à attacher deux leashes en même temps pour assurer au maximum. Cependant, quelques marques ont développés des séries spécialement pour le surf de gros avec des leash d’une longueur de 13 pieds et jusqu’à 11 mm d’épaisseur. Du solide, testé par de nombreux surfeurs de gros sur les spots les plus dangereux au monde.

Tout ce matériel me semble indispensable même si certains diront que le gilet est en trop. Si vous perdez connaissance, vous serez content que les autres surfeurs puissent vous repérer. Ne négligez jamais la sécurité.

Une combinaison de surf bien épaisse

Une session de grosses vagues, c’est souvent beaucoup d’attente. Les houles sont souvent longues, il y a du monde à l’eau et personne n’aime se jeter sur tout ce qui bouge quand les conditions sont solides. En gros, il faut prendre son temps et choisir ses vagues. Les sessions de grosses vagues sont généralement plus fréquentes en hiver sur les côtes françaises, d’où l’importance d’un bon néoprène. Une combinaison surf avec cagoule peut-être une bonne option, car la cagoule protégera votre corps du froid mais également vos oreilles de la pression des vagues et du vent. Préférez une combinaison surf un peu plus épaisse, vous flotterez mieux, et remonterez plus rapidement à la surface.

Des chaussons de surf « sensation pied nus »

Wetty a mis au point des chaussons qui permettent de surfer en hiver avec l’impression d’être pieds nus. Grâce à leurs semelles en SUPRATEX (avec des fibres de carbone) enduites de LATEX, vous sentez la planche avec un grip parfait.

Avec leurs chaussons de surf en Néoprène, vous allez retrouver le plaisir de pratiquer les sports de glisse dans l’eau froide. Vous aurez l’impression d’avoir de véritables chaussons voir des chaussettes en Néoprène qui vous permettront d’avoir une sensation inégalée grâce à leurs semelles en latex.

Planche de surf, entre maniabilité, stabilité et vitesse

recherche de vitesse et une meilleure maniabilité. Je m’explique, d’un côté vous voulez une planche rapide à la rame ou sur la vague, mais de l’autre côté, vous savez que vous allez perdre en maniabilité. La plus grosse crainte d’une session de gros surf, c’est de rater la vague et se retourner pour voir qu’on est en plein zone d’impact. Mais on recherche également une planche stable, qui colle à la vague pour ne pas trop subir les clapots souvent présents lors des grosses sessions . C’est un savant mélange entre la longueur, l’épaisseur et la largeur de votre planche gun. Généralement, une planche pour les grosses vagues, c’est un gun. Une planche de surf qui peut mesurer entre 6’6 et 10 pieds voir plus sur les spots les plus exigeants. Un gun se reconnaît facilement car c’est une planche étroite au niveau du nose et du tail ( voir même sur toute la planche), pour permettre aux rails de garder le contact avec la vague. Un bon gun doit faciliter la rame et permettre de démarrer le plus facilement possible. Démarrer, c’est bien, mais votre planche devra également vous aider à absorber les clapots que l’on retrouve fréquemment dans le surf de gros, notamment les jours de vent. Le vent est souvent l’ennemi, qu’il soit off shore, on shore ou side. Plusieurs choix sont possibles pour une même session de surf. La preuve en image avec la session ci-dessus : Une 7’6 ou une 8′ pieds comme Vincent Duvignac ( planche jaune ) ou Romain Laulhé. Ou alors vous préférerez une planche de plus de 9 pieds pour faciliter la rame et être sûr de partir comme Cornelius Accoh ( planche noire ), Clément Roseyro ( planche mauve ) ou Mathieu Aguirre ( planche verte ). L’avantage d’un gun moins long, c’est la maniabilité comme on le peut voir dans la vidéo, ça tourne mieux. Par contre, difficile de prendre les vagues surtout avec un fort vent offshore….

Les dérives de surf : Tri fins ou quad ?

Le choix est simple, Tri-Fins ou Quad. Quand on choisit la configuration Tri-Fins, on garde la possibilité de mettre des turns, alors que si vous optez pour la configuration Quad, vous cherchez avant tout la vitesse et l’adhérence. Faîtes votre choix. Au niveau des Tri-Fins, n’hésitez à choisir des dérives rigides avec du carbone. Dans la session ci-dessus, Clément Roseyro surfe une grande planche, une 9’3 mais avec une configuration Tri-Fins et surtout deux dérives latérales S-Wings plus petites qu’à la normale, d’où la maniabilité de la planche de surf. A noter l’option Tri-Quad Fins de Vincent Duvignac qui est plutôt cool, à savoir garder la possibilité de surfer en Tri-Fins ou en Quad selon les conditions de vagues. Sur sa planche, il mélange les plugs FCS et Futures afin de ne pas mettre trop de pression sur l’arrière de la planche de surf, mais également pour garder le flex et ne pas rendre le tail de la board trop rigide. « C’est une configuration de plugs que j’avais vu sur les planches de surf de CJ Hobgood » dixit Vincent Duvignac ( voir photo ).

Le débat du gilet gonflable

Ce n’est pas un équipement indispensable, et cela risque d’inciter certains surfeurs imprudents à s’aventurer dans des conditions limites. Mais il faut avouer que le gilet gonflable est devenu inévitable pour les plus grands noms du gros surf. D’ailleurs, c’est obligatoire sur le Big Wave Tour. Sans ces gilets gonflables, les records tombés ces dernières années seraient impossibles, et le nombre d’accident mortel aurait connu une forte hausse. C’est un investissement financier important, mais la sécurité a t’elle un prix ?…Attention si vous voyagez avec votre gilet, les capsules d’air sont interdites en avion, il faut donc trouver un fournisseur local. Renseignez-vous auprès des clubs de plongée ou d’autres surfeurs locaux.

Un jet ski, sécurité et tow in

Le jet ski est tout sauf obligatoire surtout pour un amoureux du surf à la rame. Mais, il faut avouer qu’un jet ski qui assure votre sécurité, est également un plus dans votre conquête des grosses vagues. Il est notamment obligatoire à Nazaré d’avoir un jet d’assistance pour une session de rame sur le fameux beach break portugais. De plus, certaines vagues trop difficiles à la rame, seront le terrain de jeu approprié pour une session de tow-in, notamment les slabs ou les jours ventés sur certains spots de surf ( le vent est définitivement l’ennemi du surfeur).

Voici une shortlist de matos avant de se lancer dans des conditions solides. Mais le secret des grosses vagues, c’est d’y aller progressivement, pas à pas, des étapes nécessaires pour tester son matos et ses capacités physiques.

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BigWednesday.Tv

Lancé sous l’impulsion de Nicolas Mercadieu, bodyboardeur passionné de grosses vagues et entrepreneur chez Merka-TIC Agence SEO Paris. Ce site a été créé grâce à la collaboration et la participation des étudiants en Master 2 en Administration and Management of Professional Sport Clubs de l’université de Bordeaux pour les cours de « Editing and Visual Softwares ».

Un projet d’étudiant

Le concept est de construire l’équipe européenne des surfeurs de grosses vagues en utilisant des technologies modernes wordpress, pour des pages web en html, photoshop, pour travailler sur des détourage et mises en avant d’athlètes, et canvas pour des compositions et réalisations de supports publicitaires web et papier.

Big wednesday le film, 40ans déjà

Le film raconte l’histoire de trois jeunes amis dont la passion dans la vie est le surf. Ces amis sont : Matt Johnson (Jan-Michael Vincent), un type autodestructeur qui a une attitude machiavélique, Jack Barlowe (William Katt), le calme et responsable du groupe, et Leroy « The Masochist » Smith (Gary Busey), dont le surnom en dit long sur sa personnalité… en savoir plus